• Sucrées, moelleuses, parfois croquantes, mais toujours pleines de couleurs, les confiseries sont tentantes... Mais pas toujours conformes à la législation, selon les résultats d'une enquête de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF).


    En effet, 42 % de ces produits ne respectent pas les normes en matière de colorants. La DGCCRF a ainsi relevé que "les fabricants de produits de confiserie français ou étrangers ne maîtrisent pas parfaitement l'emploi des colorants artificiels". Le surdosage est fréquent, car "les couleurs attirent les jeunes consommateurs".


    Avertissements


    Dans les deux tiers des cas, cette non-conformité concerne des problèmes liés à une absence sur l'étiquette de certains colorants détectés dans les analyses ou, au contraire, à leur absence alors qu'ils sont mentionnés.

    Les autres anomalies constatées sont liées "principalement à la présence de colorants à des taux non autorisés", explique la DGCCRF, avant d'ajouter que ces quantités non conformes sont en général "légèrement supérieures" aux taux autorisés. Le risque est donc faible pour le consommateur mais les producteurs qui n'auront pas respecté la réglementation recevront néanmoins un avertissement suivi, quelques mois plus tard, d'une visite de contrôle à l'entreprise. Plus largement, l'Agence européenne de la sécurité des aliments (AESA) a lancé un processus de réévaluation des colorants utilisés dans l'Union européenne. De nouvelles dispositions seront prochainement adoptées, selon la DGCCRF.

    Source : http://www.lepoint.fr/actualites-sciences-sante/2009-04-19/42-des-produits-hors-normes-la-dgccrf-denonce-trop-de-colorants-dans-les-confiseries/919/0/335882


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  • les vaccins contiennent principalement des microbes et des virus qui peuvent devenir redoutables lorsqu'ils sont combinés à d'autres virus, inoffensifs par eux-mêmes. Les vaccins contiennent également des adjuvants destinés à conserver ou à désinfecter leur bouillon de culture :
    - Le formaldéhyde, ou formol, classé dans la catégorie des cancérigènes probables pour l'homme (groupe 2 A).
    - Le mercurothiolate, thimérosal ou thiomersal (1), destiné à limiter le risque de contamination bactérienne, constitué à 49,6 % de mercure. Les toxicologues estiment que sa toxicité est équivalente à celle du méthyl-mercure et le rapport sur le mercure, présenté en 1997 au Congrès américain, met clairement en évidence la toxicité potentielle du thimérosal qui se cumule à celle du mercure alimentaire.
    - L'hydroxyde d'aluminium (2), adjuvant qui augmente et prolonge la réponse immunitaire aux antigènes inoculés, est couramment utilisé dans les vaccins. Traversant la peau, l'hydroxyde d'aluminium pénètre les tissus pour s'y fixer, se combiner à la ferritine du sang, en lieu et place du fer, et gagner la circulation générale, ventuellement jusqu'au cerveau. Tout récemment, le Pr Ghérardi, de l'hôpital Henri Mondor à Créteil, a décrit une pathologie particulièrement invalidante dont la fréquence ne cesse de croître : la myofasciite à macrophages (MFM) et qui se manifeste au point d'injection des vaccins. En outre, l'aluminium paraît être impliqué dans la maladie d'Alzheimer.
    - Certains vaccins sont cultivés sur la bile de bœuf ou le sérum fœtal de veau, susceptibles de transmettre l'encéphalite spongiforme bovine.
    - Quant au vaccin anti-hépatite B, c'est un vaccin génétiquement modifié, il entre donc dans la catégorie des OGM que les Français ont massivement rejetés.
    D'après le rapport technique 747 de l'OMS, trois types de contaminants peuvent se retrouver dans le produit final : d'abord des virus, ensuite des protéines capables de cancériser d'autres cellules et surtout de l'ADN provenant de cellules de culture, avec le risque de malignité que pourrait représenter à long terme un ADN contaminant hétérogène (de nature différente), en particulier s'il s'avère qu'il contient des séquences potentiellement cancérigènes.
    Fabriqué par Pasteur-Mérieux, le vaccin GenHevac B est préparé à partir de l'antigène HBs produit par fragments du génome de deux virus, le SV 40, virus de singe et le MMTV, virus de la tumeur mammaire de la souris. Ces cellules sont immortelles, ce qui signifie qu'elles ont un caractère de cellule cancéreuse. Le virus SV 40 est souvent associé au médulloblastome, la plus fréquente des tumeurs du cerveau en pédiatrie.
    Détail encore plus inquiétant, le vaccin pourrait aussi contenir une enzyme au pouvoir mutagène, la TdT (Terminal Desoxynucleotidyl Transferase), que l'on trouve dans diverses cellules normales ou pathogènes, capables de modifier les gènes en multipliant ainsi considérablement les maladies génétiques chez les vaccinés et leur descendance. Le potentiel mutagène de cette enzyme a été démontré par des chercheurs américains, notamment dans des essais in vitro lors de la synthèse d'ADN. Ces fragments d'ADN peuvent générer des mutations à moyen ou long terme et générer ainsi des effets cancérigènes.
    Le vaccin Engerix B, préparé par les techniques du génie génétique, contient cette enzyme qui se trouve être dix fois plus active que dans les autres vaccins (20 µg au lieu de 2 µg).
    De surcroît, les vaccins génétiques contiennent de la ribonucléase, très probablement d'origine virale. Cette enzyme dégrade les ARN de la cellule et également les polymères synthétiques.
    En outre, ces cellules sont nourries avec du sérum de veau, dont l'usage est interdit par la législation concernant les médicaments injectables en raison du risque de contamination par des prions particulièrement dangereux.
    Ainsi, ce vaccin inocule, de façon absolument certaine, des substances éventuellement cancérigènes et des résidus d'outils de manipulations génétiques qui pourraient bien être à l'origine de cas de tératogenèse. Par ailleurs, d'après leurs promoteurs, on ne pourra mesurer l'éventuelle efficacité de ces vaccins, comme leur nocivité, que dans 15 ou 20 ans. Toute personne inoculée est donc un cobaye !
    Sylvie Simon
    Journaliste et écrivain, spécialisée dans l'investigation scientifique et médicale



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  • Avec son guide de 64 pages Greenpeace interroge aussi bien les fabricants de cosmétique que les consommateurs.
    En s'appuyant sur la nouvelle réglementation qui en cours d'élaboration au niveau européen (le projet REACH), Greenpeace a donc décidé d’interroger les entreprises françaises de cosmétologie et de parfumerie pour connaître leurs politiques sur la question de l’utilisation de substances toxiques, dans un souci d’information des consommateurs.

    Mais la question est également posée aux consommateurs :
    Sans renoncer à l’innovation, optons déjà pour des produits cosmétiques sans substances toxiques et réfléchissons plus à la qualité des produits plutôt qu’au nombre
    En consommant mieux, On consommera aussi moins.
    Une chimie industrielle envahissante
    A l’heure actuelle, plus de 100 000 substances chimiques industrielles sont en libre circulation sur le marché européen. Leur production mondiale est passée de 1 million de tonnes en 1939 à plus de 400 millions de tonnes aujourd’hui !
    La plupart de ces substances chimiques ont été commercialisées sous une réglementation européenne permissive, sans évaluation pertinente des impacts sur la santé et l’environnement, en particulier sur le long terme.
    Dans notre corps
    200..C’est le nombre de substances chimiques synthétiques qu’on peut aujourd’hui retrouver dans notre corps, faisant ainsi de ce dernier un véritable réceptacle pour des substances potentiellement dangereuses.
    Année après année, cette pollution corporelle va croissante et devient de plus en plus complexe.
    Pourtant, très peu de données scientifiques existent sur les effets à long terme de la plupart de ces polluants, en particulier sur leurs possibles interactions les unes avec les autres (effet cocktail).

    Voici quelques-uns des effets sanitaires graves associés aux substances persistantes et bioaccumulables :
    • Cancers des testicules, des ovaires ou du sein.
    • Perte de fertilité et chute du nombre de spermatozoïdes viables.
    • Anomalies de croissance et du développement.
    • Système immunitaire endommagé.

    Vous pouvez retrouver l'intégralité de ce guide en allant sur
    http://www.greenpeace.org/france/vigitox/documents-et-liens/documents-telechargeables/guide-cosmetox


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  • Le PARABEN
    Les parabens sont des conservateurs controversés. Pourtant, au départ, ils sont apparus pour remplacer d'autres conservateurs, les formaldhéïdes, jugés dangereux, et dont l'usage est aujourd'hui limité aux vernis à ongles.

    Concernant ce produit l’AFSSAPS (agence française de sécurité sanitaire des produits de santé) à publié en Avril 2004 un document :

    Parabens - veille scientifique
    Les esters de l'acide para-hydroxybenzoïque (esters de méthyle, éthyle, propyle, butyle ou benzyle) ou parabens, sont utilisés comme conservateurs dans des aliments, des produits cosmétiques et dans 1096 spécialités pharmaceutiques.

    Les parabens présentent une très faible toxicité générale et sont bien tolérés (des allergies peuvent tout de même survenir : urticaire, dermatite), mais les parabens sont métabolisés (c'est-à-dire le fait qu'on puisse les retrouver dans l'organisme) peut être considéré comme inquiétant en soi.

    Plusieurs études réalisées in vitro et in vivo ont montré que les parabens exerçaient une activité œstrogénique faible Une étude récente suggère l'accumulation des parabens dans le tissu mammaire cancéreux(1).

    L'auteur émet l'hypothèse d'une relation entre la présence de parabens ,dans le tissu mammaire, leur activité œstrogénique et l'induction de cancer du sein.

    L'accumulation potentielle des parabens dans le tissu mammaire, liée à l'utilisation de produits contenant des parabens, et l'implication éventuelle des parabens dans la survenue du cancer du sein ne doivent pas être négligées.

    C'est pourquoi l'Afssaps poursuit une veille scientifique et technique dans le cadre de ses missions de sécurité sanitaire et met en place un groupe de travail sur ce sujet.

    Mais le Paraben n'est pas le seul ingrédient "à risque" que l'on retrouve dans la plupart des cosmétiques du marché. De nombreuses pubs commencent à être diffusées avec comme slogan "SANS PARABEN" mais ne vous y trompez pas le fait de supprimer cet ingrédient ne rend pas le produit plus "acceptable".
    De nombreux autres ingrédients sont également employés dans la cosmétique traditionnelle et qui peuvent être plus "dangereux" (voir substances à risque ou le
    guide de Greenpeace par exemple)
    Pour en savoir plus sur la cosmétique bio ou naturel vous pouvez également consulter notre page
    Cosmetique bio
    La pétrochimie est elle indispensable?
    Oui et non, si il y a des secteurs, ou actuellement il est très difficile de s'en passer, comme les produits plastiques, il ne faut pas oublier qu'en 1950, les produits consommables (hors plastique) issus de la pétrochimie atteignaient seulement 1.5 millions de tonnes dans le monde, alors qu'en 2000, on en a produit 52 millions de tonnes, cela veut il dire qu'avant 1950, on n'avait pas de cosmétique, de produits d'entretien, de parfums,.. si, mais ils étaient fabriqués avec des matières premières d'origine naturelle.

    Il ne faut pas se cacher la face, les produits naturels sont plus chers que ceux d'origine pétrolière , et il n'est donc pas toujours évident d'accepter de dépenser plus, à chacun de nous de voir ou est son intérêt et celui de l'environement.

    Pour ceux qui décident d'essayer, il ne faut pas se tromper sur les produits, de nombreuses marques revendiquent à coup de pub le naturel de leurs produits, mais seul le logo Nature et Progrès (N&P) ou Cosmébio pour la France et BDIH pour l'Allemagne vous garanti que vous n'aurez pas de sous-produits pétroliers dans la composition de votre cosmétique. (Pour les produits d'entretien en plus de N&P vous avez maintenant le logo Ecocert controle.)
    Les SUBSTANCES A RISQUES
    Les dangers vont de la simple irritation au risque de cancer.
    1. Les huiles minérales : Les paraffines dérivées du pétrole sont très avantageuses pour l'industrie cosmétique Elles sont à la fois simples à travailler et très bon marché, par contre ces huiles artificielles empêchent la peau de respirer.
      Ces huiles minérales comme la Paraffinum liquidum sont composées de chaînes d'hydrocarbures qui ne peuvent pas être métabolisées par l'organisme.

      L'OMS a prouvé que les huiles minérales peuvent être stockées dans l'organisme et endommager le foie, ou entrainer une inflammation des valvules du coeur (due aux cires de paraffine par exemple).
      Actuellement, seules quelques huiles minérales et quelques produits pétroliers ont été testés, mais les résultats alarmants devraient d'ores et déjà nous engager à renoncer à ces produits.

    2. Les huiles et cires de silicone Ces substances entièrement synthétiques, dérivées du silicium et contenant des atomes d'oxygène, sont employées dans une multitude de produits.
      La Dimethicone est l'une des matières premières les plus utilisées pour les formules de protection de la peau, de soins capillaires et de rouges à lèvres.
      On trouve aussi la Cetyl dimethicone copolyol, la Phenyl trimethicone, la Stearyl dimethicone Les huiles de silicone sont douces et s'étalent bien sur la peau, encore faut il qu'elles soient de bonne qualité.
      Elles sont de loin préférables aux huiles minérales, mais elles ont un grave inconvénient, elles sont très peu biodégradables et nocives pour l'environnement et donc indirectement pour notre santé.
      Par ailleurs, dans les shampooings, elles auraient tendance à étouffer le cuir chevelu.

    3. Les SLS comme Sodium-laureth-sulfate ou le sodium-lauryl-sulfate agressifs pour les muqueuses, responsables d'irritations cutanées et allergiques au niveau de la peau, des yeux et de muqueuses.

    4. Les polyéthylenglycols (PEG) dont l'obtention se fait à partir de gaz et de manipulations extrêmement dangereux. En outre, ils augmenteraient le phénomène de boutons et points noirs.

    5. Les monoéthanolamine , diéthanolamine et triéthanolamine ( MEA , DEA et TEA ) qui peuvent déclencher l'apparition de nitrosamines (cancérigènes)

    6. BHT et BHA : Antioxydants. En haute dose, ils ont des effets cancérigènes sur l'estomac (d'où leur interdiction dans les produits alimentaires).

    7. Composés organo-halogénés : l'halogénation consiste à introduire dans les molécules du chlore, du brome ou de l'iode. Signe un conservateur de synthèse. Ont un potentiel allergène et sont hautement réactifs. S'ils se fixent dans les tissus, ils peuvent s'y décomposer, se fixer et les endommager.

    8. Formaldéhydes : Substance cancérigène. C'est un conservateur qui, à présent, a été remplacé dans bon nombre de formulations.
      Le formaldéhyde est un gaz à température ambiante, mais il est utilisé en solution aqueuse.
      Il est connu sous diverses autres appellations : Formol, Formalin, Formic aldehyde, Paraform, Methanal, Methyl aldehyde, Methylene oxide, Oxymethylene, Oxomethane.
      C'est en effet un fort allergène (classe A selon le DIMDI). Cependant d'autres conservateurs peuvent libérer du formaldéhyde.
      D'après la directive cosmétique : "Tous les produits finis contenant du formaldéhyde ou des substances (...) libérant du formaldéhyde doivent reprendre obligatoirement sur l'étiquetage la mention «contient du formaldéhyde» dans la mesure où la concentration en formaldéhyde dans le produit fini dépasse 0,05 %."
      En tant que conservateur, le Formaldéhyde est interdit dans les aérosols, et sa concentration ne doit pas dépasser 0,2% sauf pour les produits pour hygiène buccale : 0,1%. Cependant, dans les produits pour durcir les ongles, sa concentration est autorisée jusqu'à 5%.

    9. Séparateurs de formaldéhydes : Formaldéhyde, DMDM hydantoïne, bronopol. Substances capables de dénaturer des protéines.

    10. Nitrosamines : Pénètrent par l'intermédiaire de matières premières souillées. Cancérigènes

    11. EDTA et Etidronic acid : Ont la propriété de se fixer et sont donc critiques du point de vue toxicologiques.

    12. Composés musqués : Ces substances odorantes artificielles très stables se fixent dans les tissus. Sont cancérigènes.

    13. Substances obtenues à partir de PEG et de PPG : Ont la consistance d'un liquide ou d'une cire. Obtenus à partir de gaz de combat, extrêmement réactifs et particulièrement toxiques.

    14. Sels d'aluminium: Employés dans les déodorants. Peut résulter des réactions inflammatoires. Les glandes sudoripares peuvent être endommagées par une utilisation répétée. Les recherches en cours en font un ingrédient polémique car ils pourraient se fixer dans certaines organes dont le cerveau.

    15. Le triclosan est un produit chloré hautement réactif. Bactéricide, il peut empêcher le bon fonctionnement du foie. Il est souvent souillé par la dioxine, très dangereuse, même en quantité infime.
    16. Colorants cosmétiques et colorants pour cheveux : Des chercheurs américains ont constatés que l'utilisation de colorants pour les cheveux multipliait par cinq le risque de cancer du sein.

    17. Amines aromatiques : Substances de base des colorants d'oxydation. Substances toxiques qui peuvent être absorbées par la peau.

    18. Colorants azoïques : Colorants à base de goudron synthétique avec des groupes amino, particulièrement critiques sur le plan toxicologique.

    19. Les quats et polyquats (INCI : Quaternium plus un chiffre) : Employés comme antistatique. Couramment utilisés : CTAC ( Cetyl trimethyl ammonium chlorure ) et le DSDMAC ( Quaternium 5 ). Biodédradable mais léger effet irritant sur la peau.
    Le benzoate de sodium (Sodium Benzoate)
    De formule chimique (Na+ + C6H5COO-), Le benzoate de sodium est le sel de sodium de l'acide benzoïque.
    Le sodium benzoate se retrouve à l'état naturel dans certains fruits comme les canneberges, les airelles ou certaines prunes, pruneaux, cannelle et clous de girofle.
    Il est fréquement utilisé comme conservateur (Additif luttant contre la prolification bactérienne) dans l'industrie agro-alimentaire (boissons sucrées, confitures allégées, chewing-gum, crevettes cuites, vins...) sous la référence code E211.
    On retrouve également Le sodium benzoate dans de nombreux médicaments en raison de ses propriétés (antiseptique, antifongique, expectorant) mais aussi dans les produits cosmétiques Bio puisque c'est un des rares conservateur autorisé avec entre autre La vitamine E, les alcools et certaines huiles essentielles.
    Le sodium benzoate peut être d'origine végétale ou synthétisé à partir de l'acide benzoïque.
    Les substances naturelles
    Utilisez de préférence des cosmétiques utilisant des produits naturels tel que :
    1. Les huiles, beurres, graisses et cires végétales
    2. Les eaux florales, hydrolats, infusions florales
    3. Les huiles essentielles
    4. Les argiles
    5. Les algues
    6. Les alcools et acides gras. Cetyl alcohol , Behenyl alcohol , Stearyl alcohol ou Myristil alcohol , Lauric acid , Stearic acid , Myristic acid , Palmitic acid .
    7. Les gélifiants :farine de Guar, la farine de noyau de caroube, la gomme arabique, l'agar-agar, les algines et l'amidon de pomme de terre, de riz ou de blé
    8. Les tensioactifs naturels : le laurylsulfate et le disodium-laureth-sulfate tirés de l'huile de coco ou de palme, la bétaïne (composant du beurre de coco)

      Source : http://www.penntybio.com/cosm/prisque.htm

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  • NE TOUCHEZ PLUS AU PREPUCE DE L'ENFANT

    Dr Aldo Naouri, pédiatre (Paris)

    La solution est pourtant simple : il suffit de respecter la physiologie.


    La nécessité du décalottage des nourrissons et des petits garçons, lors de
    la toilette ou de l'examen médical, est une idée très répandue chez les
    puéricultrices, les généralistes et même les pédiatres. Pourtant peu de
    prescriptions sont aussi discutables et peu d'idées reçues sont aussi
    réfractaires à l'évaluation critique, alors que cette pratique est inutile
    et nocive.

    Les conseils de puériculture donnés avant la sortie de la maternité ou lors
    des consultations ultérieures insistent sur la nécessité de décalotter
    régulièrement le nourrisson à l'occasion de la toilette. Il est fréquent
    aussi que le médecin se soucie d'effectuer lui-même ce décalottage pour «
    vérifier l'absence de phimosis ou libérer des adhérences. »

    Le décalottage régulier du gland serait censé :

    1) prévenir la formation du phimosis ;

    2) permettre la toilette, l'hygiène du gland et, pour les plus savants, le
    nettoyer du smegma et prévenir ainsi les infections (le smegma est le
    produit sécrété par les glandes exocrines situées dans l'endothélium
    préputial à son insertion autour du gland ; ce produit est lubrifiant et
    permet le coulissage parfait du prépuce sur le gland). Cette conception
    ancienne est restée tout à fait intacte dans la pratique quotidienne et dans
    certains écrits ; or les études rigoureuses faites sur le sujet invalident
    définitivement cette argumentation.

    Le prépuce commence son développement quand l'embryon a huit semaines et
    recouvre le gland à seize semaines. Le feuillet interne du prépuce et la
    surface du gland sont recouverts par un épithélium commun qui les unit. Un
    processus de desquamation et de kératinisation sépare progressivement ces
    deux surfaces. Ce processus se poursuit après la naissance et peut durer
    jusqu'à la puberté (Deibert, 1933, Gairdner, 1949).

    Gland et prépuce physiologiquement unis

    On conçoit que le terme « adhérences » soit inapproprié et fallacieux.
    Emprunté à la pathologie ce terme implique que le gland et le prépuce sont
    des structures d'abord séparées qui se trouveraient de nouveau réunies par
    un processus pathologique, sur lequel il faut agir.

    Dans son étude, Le destin du prépuce, Gairdner (1949) a montré que la
    non-rétractilité du prépuce chez l'enfant de moins de trois ans est due au
    non-clivage du gland et du prépuce, et non à l'étroitesse du prépuce. Sur
    une série de 100 nouveau-nés, il a constaté chez seulement 4 % d'entre eux
    un prépuce entièrement rétractable. Chez 54 %, seul le méat pouvait être
    découvert et chez 42 % l'extrémité du gland ne pouvait être découverte. A 6
    mois, 1 an, 2 ans et 3 ans, la proportion de prépuces non rétractables est
    successivement de 80 %, 50 %, 20 % et 10 %. Sur une série de 200 garçons de
    5 à 13 ans, 20 % ont un prépuce non rétractable entièrement.

    Le médecin scolaire danois J. Oster (1968) a fait une remarquable étude, Le
    destin ultérieur du prépuce, pour déterminer quand précisément survient la
    séparation complète du prépuce et du gland, ainsi que la production de
    smegma et pour déterminer la fréquence du phimosis dans une population où le
    prépuce n'a fait l'objet d'aucune manipulation par les parents ou les
    médecins (la tradition du décalottage ou de la circoncision n'a jamais
    existé au Danemark).

    L'étude a porté sur une cohorte de 1 968 garçons âgés de 6 à 17 ans suivis
    annuellement pendant huit ans et une étude transversale de contrôle sur 1
    086 garçons

    Le phimosis (prépuce dont l'étroitesse empêche la rétraction) a été retrouvé
    chez 4 % de ces sujets, avec une incidence décroissante avec l'âge: 8 % chez
    les 6 à 7 ans, 1% chez les 16 à 17 ans. Le prépuce serré (rétractable avec
    quelque difficulté) était présent dans 2 % des cas. Dans les 9 200
    observations, sans phimosis, où l'espace préputial a pu être examiné, le
    smegma était présent chez 5 % (1 % chez les 6 à 7 ans, 8 % chez les 16 à 17
    ans) : la production de smegma augmente à 12 ou 13 ans. Le non-clivage
    partiel du prépuce était présent chez 63 % des 6 à 7 ans et 3 % des 16 à 17
    ans. D'ailleurs, un signe pris en compte en endocrinologie pour la cotation
    de l'avancement de la puberté est précisément le raccourcissement relatif du
    prépuce.

    Le phimosis : spontanément très rare

    Ces études montrent que le phimosis est très rare quand le développement du
    prépuce est respecté. Le développement physiologique, c'est-à-dire le
    clivage progressif des feuillets interne du prépuce et externe du gland, l'
    imprégnation hormonale à partir de la septième année, le forçage doux et
    progressif par le gland lors des érections suffisent : la proportion de
    prépuces rétractables passe de 4 % à la naissance à 96 % à la puberté, 99 %
    de 16 à 17 ans. Le décalottage comme prévention du phimosis ne serait censé
    prévenir finalement qu'une pathologie spontanément bien rare.

    En revanche, la majorité des phimosis constatés (en dehors du Danemark) sont
    en règle acquis après des manouvres forcées de décalottage chez le
    nouveau-né et le nourrisson (Boureau, 1982).

    En effet, chaque dilatation forcée entraîne une déchirure de l'anneau
    préputial avec formation progressive d'un anneau cicatriciel fibreux peu ou
    pas extensible.

    De plus, le décalottage en force d'un phimosis peut se compliquer assez
    fréquemment de paraphimosis : l'orifice préputial étroit et scléreux enjambe
    le gland et s'incarcère dans le sillon balanique. Si l'on diffère un
    recalottage qui s'avère toujours dans ces cas extrêmement difficile à
    obtenir, l'odème envahit le gland et la réduction du paraphimosis devient
    difficile au point de nécessiter la section chirurgicale de l'anneau.

    En pratique, le phimosis ne doit pas être diagnostiqué avec une tentative de
    décalottage mais à l'examen de la miction : le sac préputial est alors
    ballonné et le jet est fin et puissant. Notons qu'un phimosis ne peut en
    aucun cas constituer un obstacle à l'écoulement de l'urine capable de
    provoquer une dilatation des voies urinaires ou une hydronéphrose comme cela
    a pu être dit.

    Que faire quand on constate un phimosis ? Celui-ci n'occasionne aucune gêne
    avant la puberté. En effet, quelle que soit la perméabilité du prépuce, le
    gland n'est pas découvert lors des érections avant la puberté. L'âge de 12 à
    13 ans, est celui qui convient le mieux pour pratiquer la circoncision : l'
    enfant comprend et accepte l'intervention, ressentie alors comme bénéfique.
    Avant cet âge, l'intervention est toujours vécue comme un préjudice, et sur
    un mode violent qui peut laisser des traces sérieuses.

    L'hygiène du gland : la nature s'en charge

    La longueur de l'urètre masculin exclut radicalement la possibilité d'
    infections urinaires ascendantes. Quant à l'hygiène du gland et du prépuce,
    il n'est pas nécessaire de s'en occuper : les urines émises avec force
    heurtent l'orifice préputial et viennent en tourbillon s'infiltrer à la
    périphérie du gland. Elles participent au balayage des cellules mortes et
    assurent une certaine asepsie. On observe parfois, bosselant la surface du
    prépuce des dépôts qui paraissent fixés aux plans profonds : si l'on
    découvre le gland, on constate des paquets compacts d'une matière dense,
    blanchâtre et friable : ce ne sont que des amas de cellules mortes qui se
    délitent d'elles-mêmes progressivement.

    La technique actuelle de recueil de l'urine pour l'ECBU ne comporte plus le
    nettoyage au Dakin du gland décalotté et de la face interne du prépuce comme
    cela se faisait dans les années soixante, où l'on ne disposait pas de la
    numération des éléments figurés. L'espace préputial n'est plus considéré
    infecté a priori. Des infections préputiales existent cependant, peu
    fréquentes, pas plus chez les enfants prépuce serré que chez les enfants à
    prépuce ouvert. Les thérapeutiques antiseptiques locales ou antibiotiques
    générales si nécessaire sont alors efficaces. Il apparaît donc qu'un souci
    de prévention des infections peut difficilement justifier la pratique du
    décalottage. Enfin, nous avons vu que le smegma parait surtout à la puberté
    : une toilette simple est conseillée à l'enfant, qu'il fait lui-même. Mais
    ce n'est plus le contexte d'une mère s'occupant de son petit garçon.

    Le décalottage systématique : souvent angoissant

    La manouvre du décalottage est délicate, difficile à réaliser et
    douloureuse. Elle est mal vécue par l'enfant et par la mère. La mère est
    bien souvent angoissée, mal à l'aise, a peur de faire mal ou de mal faire.
    On peut se demander s'il n'y a pas quelque chose de pervers, voire
    incestueux, dans cette pratique que l'on impose aux mères. Les pères
    rejettent en général ces prescriptions d'un haussement d'épaules. Quant à l'
    enfant, on peut se demander aussi si ce traumatisme répété, sans raison d'
    être, ne ressurgira pas tôt ou tard lors de la vie sexuelle comme dans l'
    éjaculation précoce (même si d'autres origines peuvent être en jeu) qui est
    liée à une angoisse inconsciente de perdre ou d'endommager le pénis.

    Pourquoi cet activisme iatrogène ?

    La solution à ce problème est pourtant simple : il suffit de respecter la
    physiologie. Pourquoi alors cet activisme aux conséquences iatrogènes ? Le
    désir de circoncision pour des raisons rituelles sort du cadre de cette
    discussion et du champ médical : le médecin n'a pas à intervenir ici.
    Pourquoi cette prescription du décalottage est-elle si enracinée, si
    dogmatique ? Quelques lignes de réflexion peuvent être proposées. Il s'agit
    de l'organe sexuel et chacun peut constater par expérience personnelle qu'il
    ne laisse personne indifférent. De plus, cette partie d'organe garde un
    certain mystère : personne ne sait à quoi sert le prépuce. La confrontation
    des populations pratiquant la circoncision et celles ne la pratiquant pas a
    pu focaliser l'agressivité sur ce bout d'organe et provoquer cet excès de
    précautions. Quoi qu'il en soit, la problématique se perpétue au travers des
    enfants qui en pâtissent. On peut aussi, pour apporter une note
    humoristique, s'interroger sur les conséquences du fait que le seul roi
    français qui ait été porteur d'un phimosis, Louis XVI, ait été décapité.

    En conclusion, sur une verge d'enfant, il ne faut rien faire, rien. Quel que
    soit l'âge.

    Propos recueillis par le Dr Daniel DELANOË

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