• Le 30 avril prochain, c'est la 5ème journée de la non violence éducative. Alors, à l'instar de ces fameuses journées (de la femme, contre le racisme, de l'enfant...), l'idée est de promouvoir un peu partout la non violence et de faire circuler l'information au plus grand nombre le bien fondé de cette méthode.
     

    La non violence (ni claque, ni fessée, ni chantage, ni menace..) ce n'est pas laisser faire ce que l'enfant désire, mais c'est apprendre à fixer des limites autrement que par les gestes. Apprendre à cadrer un enfant quand il en a besoin et lui laisser plus de liberté quand c'est nécessaire.

    A cette occasion, certaines villes de France proposeront des conférences, des rencontres ou bien des pique-niques pour discuter de ce sujet.
    Si vous voulez l'agenda de cette 5ème journée de la non-violence éducative, c'est sur le site de
    la maison de l'enfant que ça se passe.


    1 commentaire
  • 1. Cherchez les besoins profonds de votre enfant.
    ex: Donnez des jouets à votre enfant si vous attendez ensemble dans une queue.

    2. Donnez de l'information et des explications.
    ex: Si votre enfant dessine sur le mur, expliquez-lui pourquoi il faut utiliser du papier.

    3. Essayez de reconnaître, de permettre, et d'écouter les émotions sous-jacentes.
    ex: Si votre enfant donne des coups à sa petite sœur, encouragez l'aîné à exprimer sa colère et sa jalousie d'une façon non violente. Il aura peut-être besoin de pleurer ou de faire une crise de colère.

    4. Modifiez l'environnement.
    Ceci est parfois plus facile que de changer l'enfant.
    ex: Si votre enfant sort la vaisselle de l'armoire, mettez une serrure.

    5. Suggérez une solution alternative qui soit acceptable pour vous.
    ex: Si vous ne voulez pas que votre enfant construise un château de coussins dans la salle à manger, il ne suffit pas simplement de l'interdire. Dites-lui où c'est permis.

    6. Montrez comment il faut se comporter.
    ex: Si votre enfant tire la queue du chat, montrez-lui comment il faut caresser un chat. Les explications verbales ne suffisent pas.

    7. Donnez des choix plutôt que des consignes.
    Les choix aident les enfants à se sentir puissants, tandis que les consignes engendrent souvent des conflits.
    ex: " Est-ce que tu veux te brosser les dents avant de mettre ton pyjama ou après?"

    8. Cédez de temps en temps.
    ex: "Puisque tu es tellement fatigué ce soir, tu peux te coucher sans te brosser les dents."

    9. Préparez votre enfant.
    ex: Si vous attendez des invités pour le souper, expliquez à votre enfant comment vous voulez qu'il se comporte. Soyez spécifique.

    10. Laissez les conséquences naturelles se produire.
    N'essayez pas de sauver votre enfant de toute conséquence désagréable qui résulte de son propre comportement.
    ex: Un enfant qui laisse traîner par terre son maillot de bain le trouvera encore mouillé le jour suivant.

    11. Communiquez vos propres émotions.
    Expliquez à l'enfant l'effet de son comportement sur vous.
    ex: "J'en ai vraiment marre et, en plus, ça me fatigue de ramasser ces miettes dans le salon chaque jour."

    12. Agissez de façon ferme s'il le faut.
    ex: Si votre enfant veut traverser la rue sans vous attendre, tenez sa main fermement quand vous vous promenez (en lui expliquant les dangers).

    13. Prenez votre enfant dans vos bras.
    Un enfant qui agit de façon agressive peut profiter d'une étreinte ferme mais aimante qui lui permettra d'extérioriser ses émotions réprimées par des pleurs libérateurs.

    14. Eloignez votre enfant d'une situation conflictuelle et accompagnez-le.
    Ecoutez-le, partagez vos propres émotions, prenez-le dans vos bras, et discutez des solutions possibles.

    15. Faites des choses ensemble, et utilisez le jeu pour encourager la coopération.
    ex:"Faisons semblant d'être les sept nains pendant que nous rangeons cette chambre," "D'abord tu brosses mes dents et puis, après, je brosse les tiennes."

    16. Utilisez le rire pour dédramatiser une situation.
    ex: Si votre enfant se fâche contre vous, suggérez-lui de vous frapper avec des coussins. Faites semblant d'être faible et d'avoir peur, et tombez par terre, vaincu. Le rire l'aidera à dissiper sa colère et ses sentiments d'impuissance.

    17. Faites des négociations et essayez de vous mettre d'accord.
    ex: Si vous devez rentrer à la maison et que votre enfant veut rester à la place de jeu, mettez-vous d'accord sur le nombre de fois qu'il peut monter sur le toboggan avant de partir.

    18. Discutez des conflits avec votre enfant.
    Si un conflit se répète souvent, discutez-en avec votre enfant, expliquez-lui vos propres besoins et sentiments, et invitez-le à vous aider à trouver une solution qui soit acceptable pour tous. Déterminez les règles ensemble. Organisez des conseils de famille.

    19. Modifiez vos attentes.
    Les petits enfants ressentent des émotions intenses et des besoins très forts. Ils font souvent du bruit et ils sont naturellement curieux, désordonnés, déterminés, impatients, exigeants, créatifs, distraits, anxieux, égocentriques, et pleins d'énergie. Essayez de les accepter tels qu'ils sont.

    20. Prenez un moment pour vous.
    Si vous vous sentez en colère, sortez de la pièce et faites ce qu'il faut pour retrouver votre calme. (ex : téléphonez à un(e) ami(e), pleurez, criez dans un coussin, méditez, prenez une douche, etc.).

    Source :
    http://www.awareparenting.com/vingt.htm

    votre commentaire
  • 1/ Aider les enfants aux prises avec leurs sentiments
    Car nier les sentiments des enfants les met en colère et leur donne l'impression qu'ils ne peuvent pas faire confiance à leurs propres perceptions (Tu dis que tu es en colère contre ton copain, mais tu ne le penses pas vraiment...). Une possibilité, parmi d'autres, serait : Je vois que tu es fâché.

    2/ Susciter la coopération
    Car si on demande à l'enfant de faire quelque chose en utilisant le blâme, la menace, un ordre ou la morale, par exemple, il ne faut pas s'attendre à ce que cela se passe bien (Mais pourquoi faut-il que je te demande toujours de ranger ta chambre? Tu ne prendras donc jamais de bonnes initiatives?...). Une possibilité : Il y a des jouets par terre dans toute la chambre, on ne peut pas avancer.

    3/ Remplacer la punition
    Car la punition ne fait que déclencher un désir de vengeance et distrait l'enfant d'un sujet plus important : comment redresser la situation (Puisque tu as dessiné sur les murs, tu n'auras pas de dessert!...). Une possibilité : Viens, je vais te montrer comment nettoyer le mur.

    4/ Encourager l'autonomie
    Car maintenir un enfant dans un état de dépendance l'empêche de faire ses propres expériences et ne favorise pas l'estime de soi (Laisse moi faire, j'irais bien plus vite que toi pour étendre le linge...). Une possibilité : Ce n'est pas simple d'étendre ce pantalon, n'est ce pas?

    5/ Utiliser les compliments
    Mais pas n'importe comment, car un compliment qui juge ou un compliment exagéré peut susciter une réaction négative (Mais quel ma-gni-fi-que dessin! Tu vas être un trés grand artiste...). Une possibilité : Je vois une maison, des arbres et des personnages, et même un petit chien.

    6/ Aider les enfants à se dégager des rôles qui les empêchent de s'épanouir
    Car si vous attribuez un rôle à l'enfant, il risque de vous donner raison en réalisant cette prédiction (Hugo est trés maladroit, il casse tout ce qu'il touche...). Une possibilité : Tu te souviens quand tu as mis la table avec la belle vaisselle, sans entrechoquer le moindre verre?

    Source : Grandir Autrement - Hors Série N°1


    votre commentaire
  • Pour lui, les mots sont magiques. Il les découvre, les goûte, les savoure comme des bonbons. Et il attend votre réaction...

    Il imite les grands
    Pour marcher ou parler, votre a commencé par vous imiter. Or, même la plus polie des mamans laisse échapper des jurons quand elle se cogne contre la commode ou qu'un conducteur indélicat lui grille la priorité... Votre enfant, pour qui vous êtes la première source d'inspiration, a tôt fait d'emmagasiner tout ce charmant répertoire. Et il le répéte à la première occasion, en général fort à propos, quand à son tour il se cogne ou se sent contrarié. Puisque vous dites ces mots, c'est qu'ils ne doivent pas être si vilains. Et puis, imiter un adulte qui dit des grots mots, c'est aussi une façon de dire "J'ose des mots de grands, donc je suis moi aussi grand". Et quand on a 2 ans et demi, que l'on quitte doucement l'univers des bébés, toutes les occasions sont bonnes pour revendiquer ce nouveau statut.
    Comment réagir? Essayez de traiter le problème à la source! Efforcez vous de surveiller votre langage lorsqu'il est à proximité. Evidemment, vous n'êtes pas la seule source d'inspiration et votre enfant est à l'affût de toutes les paroles prononcées dans son entourage... Interdisez vous alors de lui répondre que seuls les adultes sont autorisés à dire des gros mots. Cela ne ferait que l'encourager à continuer. Mieux vaut lui dire les choses clairement : "Ce mot là tu vois, il fait mal aux oreilles. On le dit quand on est trés enervé, mais on n'est pas trés fier de soi!"

    Il teste le mode d'emploi
    L'expression de votre visage quand vous l'avez entendu dire "m...." pour la première fois, ne lui a pas échappé! Il sent que ces mots sont différents, qu'ils possédent un certain pouvoir et il se demande jusqu'où il peut en user. Il est dans la jubilation de la découverte et en même temps, il cherche le bon mode d'emploi. Pour grandir et trouver sa place, il a besoin de tester les limites, de savoir où sont les interdits. Connaitre ce qui est toléré et ce qui ne l'est pas, ce qui vous amuse ou vous met en colère. Décoder les us et coutumes du monde civilisé.
    Comment réagir? Votre enfant cherche avant tout des repéres qui vont l'aider à vivre en société. A vous de réfléchir à ce que vous tolérez venant de sa bouche et de vous tenir à cette ligne de conduite. Il est important d'introduire une graduation dans l'emploi de ses grossièretés. Certaines sont tolérables (caca-boudin et autres prouts...) parcequ'elles ne s'adressent à personne en particulier. Il a le droit de les dire pour rigoler. Ce répertoire scatologique aide les tout-petits à extérioriser certaines peurs liées à l'apprentissage de la propreté. N'y attachez pas trop d'importance, il finira par s'en lasser, plus tard. A l'inverse, ne prenez pas à la rigolade des mots insultants et empruntés au vocabulaire des adultes. Même s'il ignore encore, fort heureusement, leur signification, votre enfant doit comprendre qu'ils sont formellement interdits car trés blessants. N'hésitez pas à faire les gros yeux chaque fois qu'il les utilise, à rappeler la régle.

    Il aime l'effet qu'ils produisent
    Certains enfants sont trés portés sur le langage, et toutes les réactions qu'il provoque. Leur curiosité n'a pas de limite. Gros mots ou pas, ils ne font pas vraiment le distinguo. Ce qui compte, pour eux, c'est le plaisir de jouer avec des sonorités. Ils sont comme des éponges. Ils enregistrent tout et répétent goulument ce qu'ils ont réussi à capter. Alors quand en plus ce nouveau vocabulaire fait rire les plus grands, c'est encore mieux! Car vous l'avez certainement remarqué, ces mots pas comme les autres, votre enfant les prononce surtout en présence d'un auditoire captivé et hilare. Ils lui donnent l'occasion d'attirer l'attention, de susciter des réactions. Le jeu devient petit à petit un jeu d'intégration parmi ses pairs, de reconnaissance de la part des enfants plus grands.
    Comment régair? A la maison, profitez au maximum des moments partagés pour alimenter sa passion du langage, lui apprendre de nouveaux mots, jouer sur les sonorités. N'hésitez pas à lui soumettre des mots compliqués en le mettant au défit de les répéter. Cherchez ensemble, inventez des mots de remplacement, à lâcher quand quelque chose vous agace (fichtre, crapoute, saperlipopette...). S'il utilise les gros mots surtout en présence des autres, essayez de comprendre pourquoi. Se sent-il plus fort? Est ce pour rire? Expliquez lui qu'il n'en a pas besoin pour exister et de faire sa place. Au contraire.

    Source : Magazine "Parents" Mai 2007

    votre commentaire
  • 1/ Respirez un grand coup avant de répondre
    C'est tout bête, mais ça change tout! L'énervement, c'est spontané. Si vous prenez ne serait-ce que quelques secondes avant de répondre, vous réduisez le risque de regretter vos paroles.

    2/ Emmenez-le faire un tour
    Sortir, cela permet de faire une pause, de prendre l'air. Le simple changement de cadre peut aider. Et puis, si vous utilisez l'écharpe, une sortie, c'est aussi un câlin.

    3/ N'oubliez pas qu'il y a une raison, même si vous ne la trouvez pas
    Souvenez-vous que ce n'est pas pour vous embêter qu'il chouine : c'est peut être une journée difficile ou peut être découvrirez vous demain qu'il couvait une maladie ou qu'une dent allait percer. Mais ce n'est pas pour vous narguer!

    4/ Chantez
    Exprimez votre frustration par le chant, plutôt qu'un ton sec ou un cri, quitte à chanter quelque chose comme "Pourquoi es-tu si grognon, la la la...". Cela permet de dédramatiser et souvent ça finit en rigolade.

    5/ Imaginez-le dans un moment où il vous fait fondre
    Là aussi, vous pourrez prendre de la distance avec le moment pénible.

    6/ Aidez-le à exprimer son mécontentement
    S'il a vraiment besoin de se défouler, alors autant lui permettre de libérer son énergie physiquement, mais sans danger pour personne. Il peut courir, sauter, se dépenser sans compter. Vous pouvez aussi lui apprendre à taper sur un "coussin de colère". Autant que ce soit le coussin qui prenne! Lorsqu'il sera plus grand, vous pourrez lui proposer de dessiner sa colère ou de la représenter en pâte à modeler.

    7/ Souvenez-vous qu'il est encore petit
    Ce n'est pas facile pour lui de communiquer ce qui ne va pas. Et tenez compte de son âge : il est encore dans l'émotionnel, pensez qu'il ressent tout trés fort et ne raisonne pas comme vous. Vos arguments logiques ont peu de poids pour lui!

    8/ Proposez lui des options

    Sans renoncer à l'habiller, vous pouvez lui demander ce qu'il préfère entre deux tenues ou par quoi il veut commencer. Ce choix lui permettra de moins se sentir frustré dans un monde où il décide encore si peu.

    9/ Ne négligez pas la communication non-verbale
    D'accord vous ne vous êtes pas énervée. Mais on ne communique pas qu'avec les mots, il y a aussi les soupirs, les mines agacées, les gestes brusques et, à l'inverse, les regards chaleureux, les sourires, l'expression confiante. Que souhaitez vous lui communiquer?

    10/ Jouez le grand jeu
    Il vide le tiroir avec énervement et montre un besoin manifeste de se défouler? Faites semblant d'être catastrophée, mais avec humour, sans se prendre au sérieux et théâtralisez la scène. Remettez tout en vrac dans le tiroir... pour qu'il puisse recommencer avec votre complicité jusqu'à ce qu'il aille mieux!


    Source : Grandir Autrement - hors Série N°1


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique